Bonjour les ptits loups...de mer !!!

Ce matin nous avons droit à une légère ondée bienfaisante qui nous apporte cette richesse que le monde entier nous envie : la pluie. Oh ! juste un ciel d'un joli gris avec des nuances, pas de vent, une journée calme qui incite à la promenade et à la rêverie, une de ces journées qui nous permettent de nous introspecter avec bienveillance. Et c'est également ce temps qui nous permet d'avoir des pâturages d'un vert étincelant, loin des paillassons provençaux.

Avec ce temps, l'esprit reprend un peu de gravité et de sérieux, états aussi utiles que nécessaires à notre équilibre. C'est pourquoi la réflexion du jour d'aujourd'hui sera un peu l'occasion de se pencher sur des vérités de toujours. Et cette vérité ce sont les enfants qui nous l'apportent, grâce à une de leurs réparties amusantes, mais ô combien pertinentes, si on veut se donner la peine d'y réfléchir un tant soit peu.

Cette répartie, je vous la livre comme cela de but en blanc (comme dit si joliment Thierry Henry), que vous avez trés certainement tous entendu, c'est la fameuse phrase : "C'est çui qui dit qui y est !"

Ah ! Quelle dimension prend cette simple phrase quand on l'intègre dans une réflexion plus vaste, elle est certainement de celles qui nous font embrasser la condition humaine dans toute son étendue. Comment des enfants à peine sortis des limbes, ont-ils pu agrémenter leurs personnalités balbutiantes et tâtonnantes par une si profonde maxime. La nature, ou la Providence, ou Dieu, comme il vous plaira de choisir, à mis dans ces bouches innocentes l'expression concentrée en quelques mots naïfs de la profondeur de l'âme humaine.

'C'est çui qui dit qui y est !". Vous me connaissez, je ne me contenterai pas d'affirmations aussi pertinentes soient-elles sans les étayer par des exemples tirés de la vie de tous les jours. Et quel meilleur exemple pour la jeunesse de notre pays, que la lutte acharnée entre le mal et le bien, qu'on sait même pas c'est qui qui va gagner...

Souvenez vous, lecteurs avisés de ce forum, des attaques perfides et violentes dont fut victime le grand Kero-zen, c'est à dire moi-même, cible privilégiée d infâmes détracteurs . Et je n'aurai pas besoin de puiser dans ma vaste mémoire pour citer les noms dont ils m''affublèrent dans ces moments de haine hystérique, moments prometteurs d'ailleurs, car ils indiquaient que l'ennemi se sentait en difficulté.

Leur préféré c'était Horribilis, sorte de néologisme latino-français, dont ils me baptisèrent sans autre forme de procès. L'Horrible, l'Oisillon, sans parler de périhrases alambiquées qui toutes me renvoyaient à une sorte de médiocrité latente. Et là je peux sortir la fameuse phrase : "C'est çui qui dit qui y est !" et paf ! comme par enchantement vous les voyez soudain eux-même couverts de l'opprobre dont il veulent m'anéantir. Et là ils sont bien eus, et c'est bien fait pour eux.

Mais je vous connais, et vous ne seriez pas ce public averti, si avisé, si vous n'aviez aussitôt pensé : "yesse, mais ça marche aussi dans l'autre sens !". Bien sûr, chers amis, vous pensez bien ! Et c'est là, miracle de la pensée humaine, qu'intervient une autre phrase que les enfants répètent à l'envi : "C'est lui qu'a commencé !" Il fallait cette simple riposte pour briser le cercle infernal qui ne permettrait pas sinon aux honnêtes gens de se défendre. Car souvenez vous de la première agression dont je fus l'objet sur le Forum si souvent cité et qui me valut quelques minutes de bafouillage intempestif. Cette première agression, violente et sournoise, à l'image de leurs auteurs, prouve s'il en était besoin, que je suis la victime et qu'ils sont les agresseurs.

Je peux donc, sans avoir nul besoin de me justifier plus avant, utiliser cette formule à leur encontre, et les empêcher de retourner cette arme contre moi.
aureliealban:8

Comme vous pouvez le voir, rien de tel qu'un exemple concret pour saisir la profondeur et la vérité.que les enfants manient sans en avoir conscience.

Méditez bien tout ceci, vous avez une belle journée devant vous, ne la gâchez pas par des pensées futiles.

15 - Répliques enfantines.

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