194 - Les trois Futées - Epilogue

Encore une belle journée ensoleillée qui nous tend les bras aujourd'hui, n'en déplaise aux étoiles de mer médisantes. Et ceci est un bon présage pour notre croisière de la Pentecôte, car le proverbe breton et météorologique dit dans sa grande sagesse : Soleil d'Octobre sur nos côtes, Soleil de Mai à la Pentecôte.
 
Notre croisière s'annonce sous les meilleurs hospices auspices. Nous sommes déjà 16 inscrits, et comme il nous reste encore sept mois et demi pour s'inscrire, on a toutes les chances de réaliser le rêve de la Grande Armada, envahir l'Angleterre,avec une flotte nombreuse. Modestement nous nous contenterons de Jersey.
 
 Petit message à l'intention de Laperousse alias Le Putréfié, Etoile de Mer alias Le Cafteur, et Lemalosaint alias Le Chouraveur : Le Prix Nobel de Littérature 2008, Jean-Marie Le Clézio, a déclaré : "J'aime les Bretons parce qu'ils sont à la fois chaleureux et discrets, un peu taciturnes et portés sur l'imaginaire."
 
 Tout le monde sur le pont aujourd'hui, départ de la Volvo Race. Je précise pour ceux qui, coupés du monde et de ses réalités ne s'en seraient pas aperçus.  
 
 Et voici l'épilogue de notre grande Saga des Amazones de Laperousse dit le Misérable, cet épilogue qui m'a foiré dans les pattes, euh... je voulais dire cet épilogue dont la mise en ligne a échoué hier.
 
Nos trois farceuses, aprés s'être raconté leurs exploits, sont allées en rigolant, pliées en quatre, à la grande Librairie qui se trouve rue Kero-zen à Dingoville/Rigolus sur Mer. C'était là, au milieu de nombreux ouvrages anciens et tous plus précieux les uns que les autres, qu'elles avaient lu les Contes de La Fontaine, étonnées que celui-ci n'ait pas écrit que des Fables. Et Kero-zen leur avait expliqué qu'effectivement il avait fait ces contes, appelés aussi Contes Licencieux, inspirés de Boccace et de l'Arioste, et que notre bon La Fontaine classique et enseigné dans les écoles, aimait bien aussi rigoler et se fendre la poire. Et c'est un de ces contes, intitulé la Gageure des trois Commères, qui les avait inspirées pour leurs farces bien amusantes.
 
C'est donc à La Fontaine que je laisse le soin de terminer ces trois épisodes qui rendirent un certain Lapérousse dit le Discordant, aussi ridicule qu'il puisse encore l'être davantage.
 
Lequel vaut mieux ? pour moi, je m'en rapporte.
Kero ayant pouvoir de décider,
Ne sçut à qui la victoire accorder,
Tant cette affaire à résoudre étoit forte.
Toutes avaient eu raison de gager.
Le procès pend, & pendra de la sorte
Encor long-temps, comme l'on peut juger.
 
 Ainsi se termine l'histoire des trois amazones qui voulaient pièger Laperousse et de la manière qu'elles utilisèrent pour arriver à leurs fins.  
 
 Je vais souhaiter une excellente journée à tous,. Dans quelques instants je vais cliquer sur "publier", et si les dieux de l'informatique me jouent le même coup qu'hier, je promets solennellement de ne plus écrire un seul mot sur ce blog.

Promesse paradoxale

La promesse faite plus haut est assez amusante en soi : car si le message n'avait pas été mis en ligne, personne n'aurait lu cette promesse, et donc elle aurait été nulle et non avenue, et si elle existe elle n'a pas à être tenue...
 
Tout le monde suit ?