311 - Réponse à Rascale

Penchons nous donc sur le post rascalien du 14 juillet 2010 à 20h33. Je ne m'étendrai pas sur la forme, Rascale sait manier la plume, ce dont il use et abuse pour tenter de s'élever à la hauteur d'un GMK, persuadé qu'il est que la forme prime le fond, et qu'il suffit de savoir tourner une phrase pour la rendre plus pertinente. Mais, il faut absolument débarrasser le texte de ses atours et de ses fioritures pour en extirper la quintessence, et ainsi pénétrer au saint du saint, je veux dire les arcanes de la pensée rascalienne, sombre et vindicative. La coquille, polie et ciselée, laisse apparaitre lorsqu' on arrive à l'ouvrir, tout un univers effrayant qui ne demande qu'à s'exprimer avec la plus grande violence.
 
Essayons donc de suivre pas à pas ce que nous dit Rascale. Il commence par assurer que ce topic est une bénédiction du ciel, et qu'il ne peut vivre sans venir s'en inspirer, et y puiser toute les forces dont il a besoin. Il reconnait volontiers, et avec la meilleure grâce, toutes ses exagérations et admet en avoir abusé. Et il dit avec la plus grande clarté, que s'il a usé d'une grande liberté de paroles c'est parce qu'il se trouvait dans l'espace même de la liberté.
 
Un peu effrayé de s'être laissé aller à une trop grande mansuétude pour le Justicier, et sans doute tenaillé par le sentiment diffus d'une complaisance qu'il ne peut en aucun cas personnifier, notre Rascalou s'oblige à corriger le tir. Attention, je suis Rascaleux le critiqueux, et le béni-oui-ouisme ne peut-être associé, ni de prés ni de loin à ma pensée profonde, il me faut donc réagir avec la plus grande vigueur. Donc allons-y, tapons gaiement sur celui dont l'aura immense protège ses contemporains, pour le ramener à plus de modestie et le rappeler à sa condition d'être humain fragile et nu.
 
Et c'est ici, malheureusement que le Rascalisme trouve ses limites. Il lui suffisait de puiser à la source de son empathie pour ramener dans un monde harmonieux un GMK qui pourrait dériver lentement vers des horizons morts et stériles. Non il a préféré jouer les pères fouettards, et la dernière phrase dérape dans une diatribe qui malheureusement jette une ombre sur tout ce qui était dit, auparavant. Et on arrive tristement à l'Ophidité Suprême, le narcissisme défaillant et la m'astuvuitude exacerbée. C'est avec une grande tristesse que je constate le naufrage de la pensée rascalienne, loin de l'espoir qu'elle avait suscité.