398 - Un combat intersidéral.

Mistralou, virtuelo-skippeuse, s’inquiète des conséquences de ce combat effroyable entre Laperousse et Kero. Elle le trouve glauque.

Tu devrais écrire ce mot : GLLOQ .

Qui détermine quelles sont les limites du frittage ? Entre les Laperoussiens et les Kerozeniens, il n'y a aucune limite mesurable, absolument aucune, et personne n'a suffisamment de pouvoir pour déterminer qu'ici ou là elles ont été franchies.
 
Contre le mal absolu, il n'y a qu'une seule réponse c'est le bien absolu, dussions nous éradiquer cette pustule purulente à coups de tapettes à mouches ou bien utiliser un couteau suisse.
 
Lorsque je dis que Laperousse est un énergumène au visage simiesque et scrofuleux, et qu'il y a des verrues putrides qui ornent son nez et dégoulinent de pus jaunatre et malodorant, suis-je glauque ? Une description fidèle de la réalité peut-elle être qualifiée de glauque ? La seule limite c'est la vérité toute nue sortant du puits, et rien ne peut me détourner de cette mission que l'humanité m'a confiée : renvoyer Laperousse et ses complices dans l'antre fétide qu'ils n'auraient jamais dû quitter.
 
Pauvre petite Mistralou dépassée par un combat de titans à l'échelle interplanétaire, et qui aurait voulu avec ses petits bras malingres et tout riquiquis endiguer les forces monumentales et volcaniques qui s'affrontent et dont l'issue du combat ne préfigure pas moins que le triomphe ou la fin de la civilisation.
 
Repose donc tes petits membres impuissants, dont les extrémités supérieures**, même refermées en petits poings vengeurs, ne peuvent pas grand chose contre les séquelles visibles de luttes intersidérales.
 
Il n'y a qu'une seule limite ici, et qu'un seul objectif : ne laisser aux monstres laperoussiens que la gestion des énigmes, et éventuellement, les laisser jouer avec les petits points de course qu'il nous distille chichement, un ou deux par semaine dans les périodes fastes.
 
Voila ma petite Mistralou, aucune injure n'est assez forte quand il s'agit de combattre le Mal, il en va du salut de la Planète et des ses environs immédiats. Le reste de l'Univers, nous maitrisons.

**Selon la position des bras, levés vers le ciel ou pendants le long du corps.