487 - Un condensé de perfection.
L’inévitable PatLeugh s’amuse de la déconvenue de Kero, et le trouve fatigué. Kero s’en défend :
Je ne suis ni fatigué, ni à bout de nerfs, Môssieur PatLeugh. Au contraire, je n'ai jamais autant joui de toutes mes capacités intellectuelles, sensorielles, sexuelles, sensuelles et affectives. Je suis un condensé de perfection, et tout fonctionne pour le mieux. Je ne sais pas pourquoi vous faites semblant d'en douter.
Je ne suis venu ici que par curiosité d'abord, poussé par l'admiration que j'éprouve pour ces grands marins qui affrontent l'insoutenable. Et je vibre aux aventures de Chan Marin. Mais lorsque je vois que le sort (et pas seulement) s'acharne sur notre pauvre champion, je suis prêt à mettre la machine perfectionnée qui me sert d'enveloppe charnelle, au service d'un si grand marin. Et je suis d'un calme olympien.
Je trouve que l'idée de Guyr de grimper la tête en bas est séduisante sur le plan psychologique, mais elle présente un inconvénient majeur : arrivé en haut, je serais surpris qu'il arrive à réparer l'antenne avec ses doigts de pieds, et sans regarder en plus. Et pour la nuit noire, hélas, pas de nouvelle lune en ce moment, il faudrait attendre le 27 novembre.
Hors mon cône, pas de solution !!!